Les femmes russes sont belles, travailleuses, éduquées, ont de grandes valeurs familiales et recherchent des relations sérieuses.
Alors pourquoi sont-elles majoritairement célibataires ?
Ont-elles des vices cachés ? Sont-elles vraiment si bien que cela ? Il y a de quoi s’interroger. Voici l’explication détaillée sur le statut de célibataire de la plupart des femmes russes.
Sommaire :
Célibataires pour des raisons démographiques
Considérons simplement les chiffres du dernier recensement de 2018 : la Russie comptait presque 147 millions de personnes au total mais 68 millions d’hommes et 79 millions de femmes. Il y a donc 11 millions de femmes « destinées » à être seules.
A cela s’ajoute une espérance de vie bien plus basse chez les hommes (avant 63 ans et 68 ans désormais) que chez les femmes (75 ans précédemment et 78 ans actuellement).
Ces raisons cumulées font qu’il y a un important ratio de femmes russes célibataires et que, même la plus belle d’entre elles, aura des difficultés pour faire des rencontres.
Seules car les hommes russes ne sont pas orientés mariage
Les hommes russes ne veulent pas se marier principalement pour des raisons socio-culturelles. En effet, ils préfèrent papillonner et ils peuvent se le permettre.
Rappelons qu’il y a beaucoup moins d’hommes que de femmes et qu’ils ont donc un large choix. Pourquoi s’engager dans une relation et devenir financièrement responsable pour construire une famille quand on peut se permettre une vie de conquêtes sans lendemain ni responsabilité ?
Néanmoins, ne faisons pas de généralité, bien sûr certains se sont lancés dans le mariage, ce qui nous amène donc au second problème : le fort taux de divorce en Russie.
Il y a beaucoup d’hommes qui ont déjà des responsabilités et enfants à charge de leur union précédente et ne souhaitent pas se réinvestir à fonder une nouvelle famille. Et encore moins s’impliquer dans une famille recomposée et devoir élever des enfants qui ne sont pas les siens.
Si une femme russe est célibataire après 25 ans, elle risque de le rester
Parce qu’il s’agit d’un pays avec 11 millions de femmes de plus que d’hommes et que ces messieurs ne sont pas forcément prompts au mariage, dès que les femmes russes atteignent leur 25ème année, l’étau se resserre.
Le peu d’hommes disposés à se marier ont été retirés du marché par une plus chanceuse et ses possibilités de trouver un mari s’amenuisent de 10 % par an après 25 ans. Et leurs chances de trouver un mari après 30 ans sont de 1 sur 10.
De plus, quand tout le monde autour de vous est marié et commence à avoir des enfants, vous troquez les soirées dansantes où il existe encore de minces possibilités de faire de nouvelles rencontres contre des dîners entre couples mariés où les possibilités sont réduites à néant.
Elles travaillent beaucoup et ont peu de temps pour trouver un homme
La Russie est un pays relativement cher pour y vivre dans la mesure où le prix des vêtements et produits est proche de ceux européens. En revanche, le salaire moyen est de 520 euros.
A cela s’ajoute le taux important de divorce avec, pour conséquence, des femmes élevant seules leurs enfants et une subvention de l’état proche du néant (80 euros) pour les aider. De fait, elles doivent travailler énormément pour subvenir aux besoins de leurs enfants et n’ont donc ni temps ni énergie à consacrer à leur vie privée.
Elles ont tendance à se remettre sur le marché une fois que les enfants sont plus grands mais à ce moment-là, il est déjà trop tard. Si les chances de trouver un mari après 30 ans sont de 1 sur 10 pour une célibataire, qu’en est-il des chances d’une célibataire, après 35 ans, divorcée et avec des enfants ?
Beaucoup de femmes russes ont divorcé à cause de l’alcoolisme et des violences conjugales
Bien que le nombre d’alcooliques commence à reculer depuis quelques années grâce à une politique de l’alcool plus restrictive, il n’en demeure pas moins que l’alcoolisme reste un véritable fléau dans ce pays. Le problème c’est que cela va souvent de pair avec les violences conjugales. Comme si cela n’était pas suffisant, ajoutons que les violences domestiques ne sont pas considérées comme un délit en Russie.
Il apparaît que plus de 16 millions de femmes seraient victimes de violence domestiques chaque année. Du coup, on peut se demander s’il n’est pas préférable de, finalement, faire partie des 11 millions de célibataires ? Ces situations conduisent à de nombreux divorces, souvent à l’initiative des femmes.
Ainsi, face à la pénurie d’hommes célibataires de qualité dans leur pays, on peut aisément comprendre pourquoi les femmes russes recherchent des maris étrangers.